RAâhh CRADASSOUILLE !!!

Des taches pétouilles, bulles, que dis-je « bullâsses »! et autres saletés, il faut admettre que du développement au tirage en passant par le séchage le procédé argentique offre beaucoup d’opportunité de ratage.

Photo Argentique Kodak Tri-X Leica M3 50mm DR, pétouilles

Les taches de séchage sont faciles à régler quand il s’agit de dépôt de calcaire mais si le film est resté collé sur un de ses voisins en séchant, c’est fichu car l’émulsion est généralement arrachée au décollage.

Ici sur ce scan les taches blanches sont dues à un séchage bâclé. Vilain, mais ça peut se régler.

Ensuite le pire: les « bullâsses cradassouilles » c’est le pire! je préfère les pétouilles (petites saletés occultantes) qui donnent des points bien blancs. Mais les « bullâsses » c’est quasi irrattrapable proprement. Ce sont les taches rondes et sombres qui proviennent de bulles d’air qui se sont formées sur le négatif lors du développement, souvent par manque d’agitation en début de procédure. Elles provoquent un sous développement de la partie du négatif qu’elles recouvrent, d’où les taches sombres bien rondes.

L’argentique ce n’est que du plaisir, avec quelques galères dedans, à chaque medium ses pièges. Bref pour éviter le pire, bien penser à frapper sa cuve en début de développement pour chasser les bulles qui peuvent s’être formées sur le film lors du versement du révélateur.

Ensuite les bavures blanches du bas proviennent uniquement du scan (numérisation en bon français, je suis laxiste, je sais…). Le passe-vue a laissé passer la lumière du scanner sur le bord et celle-ci a contaminé le scan. Pas grave en soi mais casse-pieds. Sous agrandisseur ce sont plus souvent les réflexions de lumières parasites qui me font grogner.

Bon ça fait beaucoup pour ce petit négatif.

L’aspect technique de la photographie c’est parfois saoulant. Mais je n’arrêterais pas pour autant!